Les routes du Québec et le racisme à Québec - 27 Octobre 2006

 

 

Ça faisait bien longtemps… voici deux sujets qui ont marqué notre actualité récemment…

 

Il y a plus de trois semaines, le samedi 30 septembre 2006 au matin, le viaduc de la Concorde, à Laval, ville au nord de Montréal, s’est écroulé. Une autoroute passe sous ce viaduc. Il y a eu cinq morts au total, plus les blessés. Heureusement que ça ne s’est pas produit en pleine heure de pointe en pleine semaine sinon le bilan aurait pu être plus lourd.

 

De nombreux projets ont été lancés pour déterminés la cause de cet effondrement. Il faut dire que le réseau routier du Québec est dans un état lamentable, digne d’un pays du tiers monde. Et cela n’est pas attribuable aux dures conditions climatiques comme certains le prétextent. Les provinces canadiennes et états américains limitrophes ont les mêmes conditions climatiques et leurs routes sont en bien meilleur état. Le problème réside dans le fait que les budgets du ministère des transports québécois ont été réduits depuis plusieurs années. Toutes les autoroutes du Québec sont aussi gratuites depuis 1990, ce qui augmenté le manque d’argent pour développer le réseau et surtout l’entretenir. Les gouvernements successifs ont préférés allouer une plus grande part de leur budget aux secteurs de la santé et de l’éducation, ce qui était aussi compréhensible. Et c’est comme ça qu’à chaque printemps on se retrouve avec d’énormes nids de poules (trous) au milieu des routes. Il faut apprendre à slalomer entre eux sinon on a vite fait de perdre un enjoliveur ou de casser quelque chose dans la voiture (on ne peut d’ailleurs plus poursuivre les municipalités en cas de bri dû à la chaussée depuis plusieurs années; ça devait leur coûter trop cher alors ils ont passés un loi pour interdire ce recours !).

Les calendriers budgétaires des gouvernements posent aussi problème. Les budgets étant connus en début d’année seulement, les appels d’offre ne sont lancés qu’en avril, du coup les travaux sur la chaussée ne débutent qu’au début de l’été. Vu la météo d’ici, on ne peut travailler qu’entre avril et octobre, c’est donc beaucoup de temps de perdu. Il paraît cependant que ces problèmes sont en voie de disparition…

 

Il paraît qu’un syndrome de géphyrophobie s’est développé dans la population : les gens ont peur d’emprunter des ponts et viaducs, ou de passer en dessous. C’est vrai que lorsqu’on passe en dessous de la plupart des ponts on ne peut que constater leur état de délabrement. Mais impossible de les éviter à mon avis, il y en a trop !

Il faudra donc faire avec ces ponts, ces routes et ces nids de poule en attendant les réparations !

 

 

Autre point qui a marqué l’actualité et qui fait encore jaser : un acteur Québécois a déclaré qu’il pensait que les gens de la ville de Québec ne sont pas racistes mais seulement xénophobes ! Ben c’est pire non ? Nous on pense qu’ils sont racistes ET xénophobes. Peur ou plutôt rejet de tout ce qui est étranger ou extérieur, que ce soient les ‘osties’ de Français, les Américains, les Anglais (Canadiens anglophones), ou tout simplement les ‘colons’ de Montréalais (pour info, les noms entre guillemets sont des ‘noms d’oiseaux’ !). Et rejet de tous ceux qui n’ont pas le même couleur qu’eux. Il faut dire que Québec est un ‘village’ où tout le monde ‘se connaît’, avec une grosse proportion de fonctionnaires (à cause du gouvernement provincial qui est ici), seulement 4% d’immigrants, contre 27% à Montréal. Sans aller plus loin, les gens ne sont tout simplement pas ouverts d’esprit, sur n’importe quel sujet. Ils avaient pourtant l’air sympas et accueillants quand on était venu en vacances ! Ben oui, mais l’explication est là : comme le dit la blague québécoise « Les Québécois aiment les Français (et tous les autres à mon avis) quand ils ont leur billet de retour ! ».

 

 

Retour Livre de Bord             

 

 

Retour Accueil

 

 

Haut de page