Le Parc du Bic – Juin 2006

 

 

Il y a deux semaines nous avons visité le parc du Bic. C’est un tout petit parc (33 km²) qui se trouve à 2h45 de route de Québec, sur la rive sud du St Laurent (qu’on appelle ici la mer), en remontant vers le nord.

 

 

Un parc petit mais très sympa. Plusieurs panoramas sur le fleuve, les îles et baies qui forment le parc. On a pu observer des eiders en compagnie d’un guide-naturaliste du parc. Les eiders sont une sorte de canard dont le duvet est le plus cher et le plus recherché au monde. Lorsque la femelle eider a pondu son dernier œuf elle enlève le duvet qu’elle a sur son ventre pour pouvoir couver ses œufs. On ramasse donc le duvet dans les nids, on ne tue pas les eiders. Il faut 40 nids pour faire 500 grammes de duvet. 500 grammes de duvet coûtent 500 dollars. On va se contenter de notre polar synthétique pour le moment ! Enfin, le mot ‘eider’ a donné son nom au mot ‘édredon’.

Le parc est aussi le lieu de passage de rapaces en migration. À partir de juillet on peut voir des phoques qui se prélassent au soleil sur les rochers (on n’en a pas vu). On a aussi croisé un lièvre, une sorte de perdrix et des biches le soir. On était bien dégoûté d’ailleurs : on les avait bien cadré avec l’appareil photo mais il a planté juste pour cette superbe photo ! « Crisse de caméra d’marde ! »

 

 

Premier jour, petite marche le long de la côte, observation des eiders, grimpette sur les rochers de la côte nord, retour par le sous-bois (on s’est fait bouffer par les moustiques ! « Osties d’maringouins ! »)

Repas de poisson frais le soir. Mmmhhh !!!! On connaît plus ça à Québec !

La nuit a été plutôt dure car le camping du parc se trouve entre deux baies, du coup il y avait énormément de vent. On a cru qu’on allait s’envoler avec notre tente. Mais non, y’avait du poids, ouf !

 

 

Le lendemain, petit tour dans la ville de Rimouski, à 15 mn.

Puis petite marche vers le sommet du parc. Seulement 350 m d’altitude (on est en bord de mer / fleuve) et pas de difficulté particulière. Pourtant on dégoulinait de sueur ! Faut dire qu’il faisait 30 degrés et qu’avec le taux d’humidité (sûrement supérieur à 90%) il devait faire plus de 37 degrés ! L’hiver on prend en compte le facteur vent pour connaître la température ressentie, ce qui fait baisser la température affichée par le thermomètre. Et l’été on prend en compte le facteur humidex (taux d’humidité), et là, la température monte en flèche. Quel pays !!!

 

 

 

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