CAP ROUGE

 

 

Cap rouge se trouve au sud de Québec, après les ponts qui traversent le fleuve St Laurent : le blanc au premier blanc est le Pont Pierre Laporte. Et celui en structure métallique au second plan est le Pont de Québec (sa construction a été marquée par deux graves accidents ayant fait plusieurs morts).

 

 

“C’est à cet endroit qu’eut lieu la première tentative d’implantation française en Amérique. En 1541-1542, Jacques Cartier baptisa le site Charlesbourg Royal ; il s’y installa avec ses compagnons et y aménagea deux forts. L’année suivante, Jean-François de la Rocque, sieur de Roberval, vint s’y établir avec quelque 200 colons. Il agrandit les deux forts et rebaptisa l’endroit France-Roy. C’est en 1637 que le jésuite Paul le Jeune inscrit le nom de Cap Rouge pour identifier l’endroit où habitent quelques familles.”

 

 

Trois choses principales à voir au Cap Rouge : le tracel, le parc de la plage Jacques Cartier et le vieux Cap rouge avec ses maisons du XIXème siècle.

 

 

Le parc de la Plage Jacques Cartier et le parc nautique

 

“La plage Jacques Cartier a d’abord été un site de pêche. De 1820 à 1891, on y aménagea des quais ainsi que des aires de préparation et d’entreposage des bois équarris. Cet endroit était un haut lieu de transbordement du bois à destination de l’Angleterre. Le gouvernement fédéral s’en porta acquéreur en 1891 et il la confia alors à la Canadian National Railway. À compter de 1923, le CNR loua des terrains de villégiature sur la plage, baptisée Crescent Beach. De 1930 à 1950, le site fut un lieu de prédilection pour les baigneurs et il a récemment été réaménagé par la ville.”

 

Maintenant c’est essentiellement une aire de promenade, de pique-nique et de bronzette. Les gens ne se baignent plus (du moins je n’en ai jamais vus). Par contre ils y font du jet-ski, du canoë, du pédalo, de la barque, etc. C’est assez marrant de voir toutes ces petites embarcations sur le Fleuve St Laurent, et de voir au loin les gros navires, porte-conteneurs ou autres, qui descendent sur Montréal.

 

 

Le tracel ou “Pont sur chevalets”

 

“Au début du XXème siècle, la compagnie National Transcontinental Railway entreprit la construction du tronçon Est du nouveau réseau ferroviaire transcontinental qui devait relier Winnipeg à Moncton. Afin de réduire le parcours et atténuer les courbes et les pentes, la compagnie choisit un tracé qui traversait la rivière du Cap Rouge, mais la construction d’un viaduc, ou Pont sur chevalets, s’imposait. Les travaux furent réalisés entre 1906 et 1913. À la suite de l’ouverture du point de Québec, en 1917, le tracel (du mot anglais trestle) put enfin être utilisé. Haut de 50 mètres et long de plus de 1 km, l’ouvrage compte 30 piliers et pèse quelque 4288 tonnes.”

 

Ça ce n’est pas très joli au milieu du paysage mais heureusement il ne passe pas souvent de trains. Par contre, quand il en passe un, c’est très impressionnant à voir : un train de marchandises plus long que la longueur du pont, qui passe très très lentement à 50 mètres au dessus de nos têtes. Tout comme les pédalos qui croisent les navires sur le Saint-Laurent, c’est assez irréaliste.

 

 

Le vieux Cap Rouge : la rue Provancher

 

 

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